lundi 3 novembre 2008

Entretien Auracan.com (1/5) Découverte d’Éric Stalner - 2008

« Sincèrement, je suis vraiment heureux de faire ce métier... »
Propos recueillis par Manuel F. Picaud en août 2008

Stalner, c’est d’abord une signature commune, celle de deux frères qui se sont fait un pseudonyme ensemble dans la bande dessinée avant de se faire un prénom. Éric et Jean-Marc se sont séparés en 1999 et poursuivent depuis une carrière chacun de leur côté. Éric Stalner a su rebondir en accentuant son trait réaliste enlevé, en multipliant les projets de qualité et les fructueuses collaborations et en diversifiant ses méthodes de travail. Attiré par le Bouddhisme, ceinture noire de karaté, amoureux de la vie et de ses plaisirs, il dégage une humanité rare et irradie une authentique culture.

Pour mieux connaître cet auteur complet, à la vie intérieure riche et particulièrement romantique, nous vous proposons une série d’entretiens réalisés par Manuel F. Picaud chez l’auteur, à Toulouse, en août 2008. Ces entretiens ont été initialement publiés sur Auracan.com en septembre et octobre 2008 au sein du Dossier Éric Stalner & Pierre Boisserie.

Éric Stalner est né le 11 mars 1959 à Paris 14e, rue Giordano Bruno. Il s’amuse à y voir deux signes. Giordano Bruno était un philosophe de la Renaissance accusé d’hérésie, brûlé vif pour avoir démontré la pertinence d’un univers infini, peuplé d’innombrables mondes identiques au nôtre. Et sa date de naissance correspond aux débuts du soulèvement du peuple tibétain face aux menaces du pouvoir chinois sur le dalaï-lama.

Pouvez-vous préciser cela ?...
Je suis peut-être la réincarnation d’un moine tibétain qui s’est pris une balle dans la tête par un Chinois. J’y ai beaucoup pensé quand je me suis intéressé au bouddhisme tibétain. Je me suis dit, si ça se trouve, c’est normal, c’est karmique, je retourne là parce que j’ai vécu au Tibet dans une autre vie.

On connaît moins votre côté karatéka et officier de réserve…
Je n’ai jamais passé une deuxième dan. Cela me gonflait. J’ai eu ma ceinture noire et ensuite terminé. Ma ceinture noire a été une grande fierté. C’était plus important que mon Bac. Comme mes épaulettes d’officier de réserve. Je sais que ce n’est pas bien vu dans la BD, mais j’aime bien cela. Cela dit, je n’ai pas continué. J’avais besoin d’aventures. Je voulais même être para. Je ne suis pas fondamentalement militariste, même si je suis issu d’une famille de militaires. Disons que je n’ai pas la haine de l’uniforme.

interview & photo © Manuel F. Picaud / Auracan.com

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